|
||||
|
Pour ADCM, il est fondamental que l’acte d’achat ne se réduise pas à une relation strictement monétaire avec un vendeur sans le moindre regard sur l’étiquette et sans interrogation sur les conditions d’élaboration et de fabrication. Vérifier que les ouvriers des entreprises bénéficient de la liberté syndicale, qu’il n’y ait pas de travail de jeunes enfants et qu’il n'y ait pas de recours à des prisonniers politiques sont des exemples de bonne conduite à suivre. |
Dans cet esprit, l’ADCM est un partenaire actif des campagnes de sensibilisation lancées dans cette optique d'assainir le marché du halal, axé sur tous les produits d'appellation halal , qui s’assure que les denrées bénéficient d’une certification halal reconnu sur un marché très fluctuant. |
Également être le porte parole au nom du refus de banalise le consommateur musulman, dans son quotidien tel que la mise en place de produits halal dans les hôpitaux, cantines scolaires, universités, prisons... |
Exerce une pression envers les fabricants de produit habituellement halal, qui incorpore des additifs illicites en négligeant ses consommateurs. Exemple de produit : gélatine porcine, saindoux, graisse animale, plasma… |
Ces campagnes dynamiques rencontrent, par ailleurs, un écho positif de la part des consommateurs. Elles sont d’abord ciblées sur les articles yaourt, gâteau, charcuterie. Bien entendu, la grande distribution est particulièrement sensibilisée et des carnets de notes reflètent les comportements plus ou moins convaincants des enseignes. |
L’équipe de l’ADCM est désireuse de valoriser ces démarches, de donner des garanties aux consommateurs, grâce à des procédures de normalisation et certification halal par tierce partie. De renforcer la confiance des consommateurs dans ces nouveaux produits garantis éthiques. |
Le consommateur par-ci, le consommateur par-là. Jamais le consommateur n’aura été autant sollicité. On le somme d’être capable de décider de lui-même comment consommer de manière responsable, éthique, saine, écologique, sociale, citoyenne. Bref, d’être capable d’expertiser en permanence la conjoncture de l’économie mondiale. En a-t-il les moyens ? N’y a-t-il pas plutôt de quoi lui donner le tournis ? |
Les résultats du récent sondage Eurobaromètre montrent que la notoriété des associations de consommateurs est relativement bonne, puisque 34 % des Européens déclarent connaître une association de consommateurs contre 55 % qui disent n’en connaître aucune. Ils sont 40 % d’Européens (50,4 % en France) à considérer qu’elles n’ont pas assez de pouvoir. Ils sont 67 % de citoyens européens et 73 % des français à vouloir voir augmenter l’influence des associations de consommateurs dans leur pays. Mais, en même temps, ces associations sont jugées "pas très influentes" comparées aux médias, aux politiciens, aux ONG... |
Pour faire face à la multiplication des sollicitations, répondre à la demande citoyenne d’accroissement de leur influence, les associations de consommateurs sont tenues de mieux s’organiser. Un certain nombre d’entre elles ont décidé de mettre en commun leurs efforts en créant CONSO-France, en constituant également au plan régional des coordinations du même type et en participant à la naissance de l’Association Européenne des Consommateurs. Le but est de coordonner leur action à tous les niveaux (national, régional, européen) pour qu’elles soient ainsi plus opérationnelles. Ces coordinations doivent permettre la défense des intérêts des citoyens consommateurs y compris dans les domaines environnemental et social. L’ADCM a décidé de s’impliquer complètement dans cette direction, intégrée comme prioritaire dans sa charte fondatrice. |
Mis à jour (Lundi, 06 Février 2012 14:18)